Enseignant en éthique et culture religieuse et animateur scolaire – AVSEC– à la retraite, accompagnateur de vie (coach) avec l’approche de la Théorie du Choix de William Glasser, père de trois enfants, maintenant papi…
- Membre d’une communauté chrétienne de base (1975-1981).
- Famille d’accueil accréditée par le Centre jeunesse de l’Estrie pendant plus de 10 ans.
- Membre honoraire de la Fondation JEVI. Membre du comité organisateur du Sommet JEVI au mois de mai 1990 à Sherbrooke réunissant plus de 2000 jeunes. Intervenant en prévention du suicide auprès des adolescents et conseiller d’un réseaux de pairs-aidants auprès des adolescents.
- Couple responsable d’une ressource de réinsertion socioprofessionnelle – Jeunes au travail (2013-2016).
- Agent de projets – Générations Héros (2015-2019). Promotion de l’engagement citoyen des jeunes des écoles du Québec.
- Bénévole Ferme Berthe-Rousseau (OBNL/accueil et agriculture bio)
Je me situe bien dans l’étape de la générativité, tel que défini par Erik Erikson.
/cyberauteur Jacques Noël
J‘ai déjà abordé un courant de la psychologie humaniste, la Théorie du choix de William Glasser, dans mon cyberlivre : VIVRE EN ÉQUILIBRE (2019).
« La vie est difficile ». Le livre de Scott Peck Le chemin le moins fréquenté commence par cette petite phrase. À l’été 89, j’avais besoin de lire, d’assimiler cette vérité. Faisant partie du club des nombreux employés précaires de notre société, je me retrouvais encore sans contrat de travail à la fin de cette année scolaire.
Par expérience, je classe l’essai de Scoot Peck dans les écrits aidants, comme un ami qui livre ses réflexions sur l’amour, sur la vie et qui, parce qu’étant lui-même en contact avec son humanité, nous rejoint profondément. C’est Pierre Vadeboncoeur qui nous parlait de la «nécessité d’avoir au-dessus de soi un signe souverain qui nous garde dans un état d’humilité salutaire ». Pour Peck, le spirituel prend la forme d’une croissance psychologique faisant appel au dépassement de soi pour rencontrer l’autre. Nécessaire croissance passant par une discipline personnelle face aux joies de la vie, en regard de nos responsabilités et en relation avec l’authenticité d’être.
Un premier essai, en germe de 1Dieu3, HITLER, moi, MÈRE TERESA (1988).

Ici, je me situe au coeur d’une démarche personnelle où, dès les premières interrogations de l’adolescence : Qui suis-je? Quel est le but de ma vie? Pourquoi n’y a-t-il pas plus d’amour? etc., j’ai découvert un Dieu qui venait répondre à ces questions existentielles et me donner la paix intérieure. Ceci, afin que je réussisse à vivre dans un univers difficile et que je construise un monde meilleur. Depuis, j’ai toujours gardé cette relation intimiste entre mon développement humain et le mystère de Dieu. D’ailleurs, le titre de mon essai porte en germe cet amalgame particulier. Mon premier questionnement était évidemment nourri par le contexte social dans lequel je vivais et, à cet âge où je m’ouvrais à l’histoire et à l’actualité, Hitler et Mère Teresa aiguisaient ma réflexion. Je dis aiguisaient car dans la logique de ma crise d’adolescence, je me servais royalement de tout ce qui me tombait sous la main pour remettre en question les autres, la société et je ne sais quel dieu. Le problème – ou plutôt mon problème – était que ces armes se retournaient fréquemment contre moi et harcelaient mon humanité. N’étais-je pas partie intégrante de ces hommes et de ces femmes capables des pires cruautés et de la plus merveilleuse tendresse? N’avais-je pas aussi en moi les rejetons du bien et du mal? Étais-je libre de veiller à la croissance de l’un au détriment de l’autre ou étais-je emporté par un destin inéluctable? Ouf! Une chance que je n’ai pas expérimenté de fortes drogues dans ce tourbillon psychique, car j’y aurais sûrement laissé ma peau…
Par la suite, j’ai poursuivi une recherche académique et personnelle tant sur le plan de la théologie que de la psychologie. Ce bagage particulier a fait retentir plus d’une fois des cloches d’alarme autant lorsque je m’impliquais dans des milieux chrétiens que dans des milieux humanistes. En effet, j’étais mal à l’aise lorsque mis en présence de doctrines chrétiennes qui allaient à l’encontre d’un développement psychologique sain et j’étais autant indisposé devant des adeptes de la psychologie humaniste qui échafaudaient une pensée qui déifiait le moi (me, myself and I) ou versaient dans un discours sur des capacités supra-humaines (parapsychologie) ou qui, parfois, exploraient des pratiques occultes (médium). C’est justement cette particularité de mon itinéraire qui a marginalisé mon cheminement. En effet, certains se sont méfiés de moi ou bien, moi-même, j’ai pris des orientations nettement non-conformistes par rapport à ces deux camps. De ce vécu – sur lequel je n’élaborerai pas ici – j’ai toujours gardé un profond respect des individus qui, même bornés par une vision, que je perçois trop étroite de l’humain ou de Dieu, ne vivaient pas moins une foi sincère ou n’avaient pas moins des idées articulées sur l’humain. La difficulté des uns et des autres résidait dans un certain réductionnisme : soit que Dieu était perçu par certains humanistes comme une sublimation des désirs insatisfaits, soit que toutes recherches sur l’univers psychique de l’humain étaient suspectes pour les croyants si elles n’avaient pas de références directes avec la révélation biblique.
Un roman jeunesse L’Autre miroir (1995) …et sa version en cyberroman 2.0 (2014).

Ce roman provient d’un rêve. Le personnage Maurice se retrouve dans un immeuble désaffecté, repère de jeunes en mal de société. Il y découvre douloureusement la signification d’une fresque peinte par un jeune qui a donné dramatiquement sa vie à la peinture… J’ai rêvé cet épisode de la vie de Maurice. Par la suite, j’ai tissé son histoire d’amitié avec Dominic.

AUTRES TEXTES
PRÉSENT! (2015)
PAPA (1995)
NAISSANCE (1976)
L’INTRUS (1975)
MANUCURE (1975)