BLOGUE À PART
Blogue à part, je ne cesse sans cesse de vous dire d’écrire à votre mère. Elle n’a pas l’Internet, elle, mais elle vague et divague tout autant que vous.
Ses vidanges sont déjà sorties. On dirait des égouts à ciel ouvert comme nos poubelles d’Afrique… À chaque ramassage, mais à chaque jour, elle l’oublie…
Il y a toujours du travail sur la planche à repasser le temps. À tout bout de champ, tu feras un vœu et la loto feras de toi un gueux.
À l’emporte-pièce sonnant trébuchant,
Un Bien vaut mieux que d’EUX, tu l’auras.
De toute manière, la charité commence par ta mère, très tôt, même au cœur du fœtus.
Elle t’attend depuis l’hiver.
Ses poubelles sont encore sorties mais, ne t’ai-je pas dit qu’elle oublie…
Même après minuit.
Les heures sont longues, longues, longues…
En se berçant d’illusions
Et de conditions sine qua non
En se berçant.
Au son de l’enfant
Où sont ses enfants ?
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